Suivant les tendances qui se multiplient dans le milieu des cryptomonnaies depuis 2002, ETH en premier lieu, Dogecoin s’oriente vers un système Proof of Stake pour valider ses transactions. Cela remet en perspective toute l’optique du DOGE qui ne pourra alors qu’évoluer en conséquence.
Dogecoin décide de passer du Proof of Work au Proof of Stake
En mai 2021, Alex Mashinsky de Celsius Network – un protocole de prêt – a émis l’hypothèse que Dogecoin passerait au système de Proof of Stake (PoS) d’ici deux ans pour le rendre plus attrayant. À Noël dernier, et la Fondation Dogecoin a publié une proposition pour faire exactement cela. Surnommée «Community Staking», la proposition rendrait la cryptomonnaie exempte de consensus de Proof of Work énergivore.
De plus, Vitalik Buterin – le co-fondateur d’Ethereum – a fait une remarque sur Dogecoin le 20 janvier dans le podcast UpOnly. Pour la première fois, le cryptomilliardaire a publiquement fait remarquer qu’il s’impliquait avec Dogecoin pour faire fonctionner les choses. La collaboration entre les deux impliquait pour le DOGE de suivre ETH sur le PoS.
Une considération écologique derrière le passage au Proof of Stake pour le Dogecoin
Le réseau Bitcoin, comme Dogecoin auparavant, utilise un mécanisme de consensus de Proof of Work (PoW) pour vérifier les transactions et ajouter de nouveaux blocs de données à la blockchain.
Cependant, ce processus d’extraction utilise une puissance de calcul qui consomme de l’électricité. C’est pourquoi on l’appelle preuve de travail, l’électricité dépensée étant ce travail. Alors que le secteur bancaire utilise encore plus de deux fois plus d’électricité, les anciens médias aiment toujours attaquer Bitcoin sur ce terrain.
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Maintenant, parce que Bitcoin et Dogecoin utilisent un tel consensus PoW, cela place Dogecoin dans une mauvaise position. Bitcoin a une offre limitée de 21 millions, tandis que les Dogecoins ne cessent d’augmenter. De plus, Bitcoin dispose désormais d’une solution d’évolutivité Lightning Network pour rendre ses frais encore plus bas que DOGE.
Pour ces raisons, DOGE a désespérément besoin de tout type d’avantage qui le rendrait viable au-delà du memeing. Et cet avantage est une preuve de participation (PoS). Contrairement au PoW, le PoS utilise des mineurs économiques au lieu de mineurs d’électricité. Le mot « pieu » nous le dit.
Le système Proof of Stake peut-il rendre le Dogecoin plus viable ?
Au lieu d’utiliser des machines d’extraction ASIC spécialisées, les crypto-monnaies basées sur PoS utilisent des détenteurs de pièces. Plus ils ont misé d’argent, plus ils sont susceptibles d’être choisis par le mécanisme de consensus pour vérifier une transaction et obtenir une récompense.
Par conséquent, le système PoS repose sur l’enjeu, tandis que la preuve actuelle de Dogecoin est dans l’énergie dépensée. Bien qu’il soit possible d’exploiter DOGE avec des GPU et des CPU courants dans le commerce, la rentabilité est encore beaucoup plus élevée avec un matériel d’extraction ASIC approprié. En devenant PoS, la communauté Dogecoin en bénéficierait car tout le monde pourrait miser ses pièces quel que soit le matériel dont il dispose.
Même si Dogecoin passe au PoS et exerce une empreinte carbone plus légère, il souffrira toujours de l’inflation. Avec tant d’autres altcoins avec des fondamentaux plus solides, nous pouvons alors voir que la magie des mèmes de DOGE finira par s’épuiser.
Enfin, l’activité de développeur de Dogecoin est aussi minime que possible pour un projet de blockchain. Un investisseur sérieux reculerait probablement d’un pas
